J’ai été amené à licencier des salariés dans ma vie professionnelle.
Je l’ai toujours fait en respectant les procédures et les personnes.
Cela ne m’a jamais posé problème car j’estimais que quelqu’un devait le faire et j’avais la capacité de le faire correctement.
Ainsi, la crise de « l’après euro-an 2000 » qui a frappé les sociétés informatiques, a conduit mon employeur à diviser par deux ses effectifs.
Après avoir dépensé des millions pour mettre leurs logiciels à niveau, les budgets des clients étaient inexistants l’année suivante.
D’où la nécessité de « réduire les effectifs ».
𝗝’𝗮𝗶 𝗲𝘅𝗲́𝗰𝘂𝘁𝗲́ 𝗺𝗮 𝗺𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗲́𝘁𝗮𝘁𝘀 𝗱’𝗮̂𝗺𝗲, 𝗲𝘁 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 : 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗲́𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗯𝗼𝘂𝗿𝗿𝗲𝗮𝘂𝘅 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲́𝗲.
C’était un moment à vivre, j’ai fait ce que j’avais à faire et je suis parti. Les salariés licenciés ont focalisé leur ressentiment sur ma personne. Normal, je l’ai accepté cela fait parti du processus.
J’ai bien sûr eu l’occasion de subir moi-même des procédures de licenciements. Ce n’est pas agréable. Là encore il faut savoir lâcher prise.
𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗲𝗿, 𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘁 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗱𝗼𝗶𝘁 𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝗿 𝗮̀ 𝘀𝗲 𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗿𝘃𝗲𝗿. 𝗔 𝗰𝗵𝗮𝗰𝘂𝗻 𝗱𝗲 𝗴𝗲́𝗿𝗲𝗿 𝗰𝗲 𝗴𝗲𝗻𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝗶𝘁𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝗲𝗹𝗼𝗻 𝘀𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁𝘀.
*Envoyé spécial. "L'exécuteur" : confessions d'un DRH - 8 mars 2018 (France 2) que je vous invite à regarder.
댓글