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Photo du rédacteurJacques Guillou

« Pour le bien de l’entreprise »


Tricher oui! et pour le bien de l'entreprise

Michael vient de se fait licencier 6 mois après avoir été nommé au poste de PDG et 30 ans de vie professionnelle au sein du groupe.


Son tort ?


Avoir révélé au grand public les malversations comptables et financières réalisées dans les années 90

Il a découvert que l’entreprise a tenté de dissimuler ses pertes à travers des acquisitions douteuses.

En un mot il s’agit d’une fraude de 1700M$ couverte par les différents administrateurs qui se sont succédé à la tête de la société.


Michael Woodford est britannique et n’a pas compris les us et coutumes du pays dans lequel il officie.


Ici ce qui compte c’est la verticalité.

Les intérêts du groupe auquel vous appartenez priment sur tout, par opposition à l’horizontalité de la société française où les solidarités de classe dominent (entre ouvriers, professeurs vs la société qui vous emploie). En clair vous devez loyauté et total dévouement à votre employeur (et au-delà de la personne physique, à votre hiérarchique).


Scandale, enquête…trois dirigeants furent arrêtés, mais condamnés à des peines légères : 5 ans avec sursis pour la plus sévère d’entre elles, au motif du non-enrichissement personnel des protagonistes.


A noter qu’ils avaient intégré la société à un moment où les pratiques de falsification de comptes avaient déjà cours, les avaient découvertes mais les avaient tenues secrètes.


Le trucage des comptes n’avait pour but que de sauver la société la marque… pour le bien de l’entreprise et de ses salariés. Ces dirigeants ont considéré que la révélation du scandale aurait été préjudiciable à l’existence de la compagnie. Ils n’ont pas hésité à sacrifier leur réputation et leur carrière.


Le groupe, centenaire existe toujours. Il a survécu au scandale


Vous trouverez en premier commentaire les noms de la société et du pays en cause.


Post inspiré par le reportage d’Hyoe Yamamoto en 2014 et diffusé sur la chaine de télévision ARTE en 2016 qui revient sur le scandale financier d’Olympus, société japonaise.

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