Ou comment miser sur le bon cheval pour sauver votre entreprise.
La société était au bord de la faillite.
Dans les années 90, période économiquement difficile pour le Japon, l’hippodrome de Kochi n’allait pas bien.
Son directeur, pour relancer l’activité, décida de mettre en avant une pouliche locale qui ne pouvait revendiquer aucune victoire après plus de 100 courses.
Sans grande conviction il diffusa l’histoire à quelques journaux qui la répandirent aux quatre coins de l’archipel nippon.
L’histoire devint virale.
Les spectateurs parieurs affluèrent pour supporter la pouliche …qui ne gagnait jamais.
Cela permit à la société de l’hippodrome de renflouer ses caisses et de se sauver.
Elle gagnait enfin de l’argent en en faisant perdre à ses clients heureux.
Le cheval Haru Hurara , surnommé « Never Give up » devint l’exemple de l’esprit de persévérance aux yeux du peuple japonais. Il faut savoir persévérer, dépasser ses échecs, croire en soi quelque que soit l’adversité qui se présente à nous.
Les Français ont bien adoré Raymond Poulidor, l’éternel second qui a gagné quelques courses lui.
L’engouement finit par s’essouffler et le cheval alla jouir d’une retraite méritée dans un haras de la région.
L’essentiel était fait : le sauvetage réussi de l’entreprise de courses de chevaux en jouant sur les émotions, sur l’espoir que la prochaine course serait celle de la première victoire de cette pouliche.
C’était une bonne histoire à laquelle les gens pouvait s’identifier en y associant des valeurs positives.
Il faut savoir persévérer, dépasser ses échecs, croire en soi quelque que soit l’adversité qui se présente à nous. Elle répondait au besoin de la population japonaise en souffrance économique.
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