Jusqu’où êtes vous prêts à aller par sympathie pour un collègue ?
Lord Palmerston, évoquant la politique extérieure de la Grande Bretagne affirmait en 1848 “L’Angleterre n’a pas d’amis, seulement des intérêts”. Principe repris par tous les Etats dans le cadre des relations internationales.
Il en va de même pour les relations entre collègues. Les solidarités en #entreprise sont calculées et bien comprises. Cela est bien normal. Allez-vous prendre le risque de compromettre votre image, votre réputation, votre poste pour quelqu’un en difficulté ?
Plutôt la sécurité du #CDI que le risque de la solidarité entre #collègues. La sécurité, voilà votre priorité.
Jadis, je fus témoin de la démission d’un DG par solidarité avec son PDG évincé. Ce dernier retrouva rapidement un nouveau poste, pas le premier.
La seule personne susceptible de venir vous aider en cas de difficultés en entreprise est le syndiqué qui est protégé par la loi. Et même là il faut s’assurer qu’il n’a pas été corrompu d’une manière ou d’une autre par le pouvoir en place.
Déjà au sein de votre famille vous avez réalisé que ceux qui devaient vous aimer et vous protéger pouvaient être aux abonnés absents en cas de coup dure…alors vos collègues…
Il y a des d’exceptions, comme ceux qui ont trouvé leurs conjoint ou conjointe sur leur lieu de travail.
Ce que l'on peut modestement faire, c'est donner sans compromettre votre position et votre image en interne. A chacun de voir.
Ps : "Le Livre du courtisan"-Castiglione Baldassar
-1ére publication 1528
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